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  • Photo du rédacteurLes analystes masqués

Le coût socio-culturel du confinement et de la distanciation sociale.

Dernière mise à jour : 11 avr. 2020

A côté du coût économique, financier, qui devra être supporté par chacun, il existe aussi un autre coût à prendre en compte, le coût socio-culturel du confinement et de la distanciation sociale imposée.


Or, à entendre les experts de la santé, la distanciation devrait se prolonger bien après la fin du confinement, voire toujours (une expert santé sur France télévision, en gros : « oui en effet ce serait mieux la distanciation ça préviendrait aussi de la grippe ou des gastros » ! Notre réponse : « hélas pas de la bêtise… »)



Toutefois, cette distanciation sociale a des implications sur notre façon de vivre, sur nos relations sociales, sur notre culture même. Par exemple : fini les concerts, le cinéma, le théâtre, les événements sportifs (foot, basket, tennis) … ; terminé les grandes fêtes de familles telles que mariages, baptêmes, anniversaires… ; au revoir les soirées dans les bars, boites de nuits, restaurants… et adieu la bise à la famille et aux amis.


Bien sûr, on nous dit (en tout cas on fait comme si) que nous pourrons vivre "après" comme avant. Sauf que ce n’est hélas pas le discours des intégristes de la santé et que, jusqu’à présent, ce sont eux que les gouvernements ont suivi, sans aucun débat démocratique. Certes on nous dit qu’il faudra parfois juste porter des masques, mais le port du masque est aussi une atteinte à notre culture et notre sociabilité (à noter, ce sera pas facile de draguer avec un masque, il risque d’y avoir des surprises).


Pourtant nous ne sommes pas sûrs qu’une majorité se dégage pour renoncer à tous ces événements qui contribuent au lien social et à notre culture, ni accepter des mesures très contraignantes comme le port du masque généralisé et obligatoire. En d’autres mots, y-a-t-il une majorité pour « vivre à moitié » ?


Là aussi, il serait temps que le débat public s’installe, en lieu et place de décisions impérieuses des gouvernements qui croient savoir ce que veulent les citoyens ou (pire) croient savoir mieux que les citoyens quelle société est souhaitable. Ceci, alors que les partis au pouvoir n’ont pas été élus pour prendre ce type de décisions (la crise sanitaire n’était pas anticipée, le citoyen n‘a donc pu voter pour le parti qui portait selon lui les meilleures réponses à celle-ci).

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